Je me suis remis à regarder les photos prises, il y a deux ans, dans la communauté autochtone d’El Taragual, dans la municipalité de La Iguala, Lempira, dans l’ouest du Honduras, où a été inaugurée la Voz de la Vida le 3 mai 2015, Journée mondiale de la liberté d’expression.
Le peuple autochtone lenca a été humilié pendant des siècles par d’ambitieux accapareurs de terres – des minorités blanches métissées, essentiellement racistes, et des religieux et religieuses au service de politiciens autoritaires et corrompus –, mais il a résisté avec sa spiritualité ancestrale, son savoir et son courage.
Il y avait un vrai manque de moyens d’expression de la communauté, car personne ne voulait écouter la parole des leaders locaux contre l’imposition de la Loi d’ordre territorial (Ley de Ordenamiento Territorial) qui « oblige » les municipalités à diviser en parcelles le territoire ancestral des Autochtones.
Depuis son entrée en vigueur en 2006, cette loi donne aux municipalités le pouvoir de mesurer, d’attribuer, et de vendre les terres communautaires et les territoires autochtones, pour ensuite attribuer des concessions ou vendre ces terres à des groupes privés incluant des blanchisseurs d’argent du crime organisé qui veulent s’accaparer les ressources naturelles pour ensuite les exploiter de manière implacable.
La loi entre en opposition avec les droits intrinsèques des peuples autochtones qui construisent des relations de collaborations solidaires, de libre échange de biens, d’utilisation commune du territoire pour l’agriculture, la chasse et la pêche, et qui construisent des formes d’autogouvernement fonctionnant par assemblée.
Ainsi, le 3 mai, la dignité communautaire et la fierté collective d’une visibilité régionale a brillé à travers ceux et celles qui ont appuyé l’idée de la Radio Taragual, au 106.7 FM.
Évidemment, la présence de la radio a également présupposé le silence des incrédules et des adversaires qui ont exercé durant des siècles le monopole de la parole, plus particulièrement le prêtre, le chef politique ou le propriétaire des terres.
Trois ans plus tôt, un des leaders autochtones de la communauté, Emeterio Pérez, avait souvent fait appel au programme Resistencias que je diffusais alors via la Radio Globo, à partir de la capitale Tegucigalpa, pour demander un appui au rêve communautaire.
En juin 2013, quatre ans après le coup d’État, l’Association de médias communautaires du Honduras (Asociación de Medios Comunitarios de Honduras, AMCH) est née, faisant partie des multiples réponses face à l’invisibilité des acteurs sociaux au débat national.
L’AMCH est également apparue comme moyen de résistance face à l’exclusion de voix critiques au discours hégémonique imposé par les moyens de communication urbains contrôlés par des pouvoirs en réalité liés à l’État. Et c’est dans ce mouvement que se trouvait Taragual pour revendiquer sa station de radiodiffusion.
Dans les années précédentes, les permis pour les compagnies de communication à but lucratif et pour les moyens de communication propagandistes gouvernementaux avaient été sujets au système inégal de mise aux enchères et aux influences des deux partis politiques traditionnels, des deux religions historiques, de l’armée recevant des investissements privés et des entreprises médiatiques transnationales, incluant celles de téléphonie.
Cette façon de profiter commercialement du patrimoine national qu’est le spectre radioélectrique a exclu le citoyen et la citoyenne de la fondation et de l’opérationnalisation d’entreprises de production de l’imaginaire. Plus concrètement, cela a exclu les organisations de paysan.ne.s, de femmes, de défenseur.e.s des droits humains, de jeunes revendiquant une participation sociale et politique, et finalement d’Autochtones et de Garifunas depuis toujours dépeints de manière folklorique et comme étant pauvres dans les moyens de communication urbains.
Ces acteurs se voyaient refuser un espace en ondes pour aborder leurs réalités, et ce, non seulement pour des raisons économiques, mais également politiques et idéologiques.
Les chiffres noirs de la liberté d’expression
L’adoption de lois restrictives, les cachotteries lors du processus de transition numérique de la télévision et de la radio, la non-autorisation de fréquences radio aux secteurs sociaux organisés, l’utilisation de programmes d’espionnage électronique, la criminalisation de l’exercice de la libre expression, ainsi que l’assassinat de personnes actives dans les moyens de communication, est lamentablement l’image du Honduras dans le reste du monde.
En moins de huit ans, 60 journalistes urbain.e.s et travailleurs.euses de la communication œuvrant dans des secteurs communautaires ont été assassiné.e.s, selon les registres du Comité por la Libre Expresión (C-Libre), qui indique 56 menaces de mort et 13 attentats auxquels ont survécu les victimes, ce qui m’inclue[1].
Entre 2009 et 2017, la Commission interaméricaine des droits humains (CIDH) a octroyé 46 mesures préventives au Honduras, dont la majorité était dans l’intérêt de groupes ou communautés collectives. Les statistiques du Comité des familles des personnes détenues et disparues du Honduras (Comité de Familiares de Detenidos-Desaparecidos en Honduras, COFADEH), soutiennent que 17 % de ces mesures visent les journalistes et les travailleurs.euses en communication, alors que le reste vise les Autochtones, les paysan.ne.s, les environnementalistes et la population LGBTQ.
Créé en 2016, le Système national de protection (Sistema Nacional de Protección) avait pour sa part reçu un total de 60 demandes de protection jusqu’en juin 2017. Au moins 10 concernent des journalistes; le reste concerne des défenseur.e.s de droits humains.
La caractéristique principale dans quasiment la totalité des crimes est l’impunité, en raison de l’absence d’institutions capables de traiter les dénonciations, d’enquêter sur les incidents, de rassembler des preuves techniques et scientifiques crédibles, et de sanctionner les responsables[2].
Les attaques contre les travailleuses et travailleurs de la communication au Honduras, incluant les activistes, sont liées aux publications concernant des conflits territoriaux contre des compagnies minières ou l’utilisation de la monoculture, l’accès à la terre, les revendications sociales diverses et en particulier étudiantes, la défense de l’environnement, ainsi que la délinquance organisée et sa collusion avec les autorités policières, militaires ou fonctionnaires civiles des trois pouvoirs de l’État.
En mai 2015, dans la communauté de La Asomada, Gracias, Lempira, le directeur de l’émission Soltando Nudos, diffusé par Voz de Puca, radio communautaire fondée en 2013, s’est vu obliger de cesser son émission à cause de menaces de mort de la part d'instances locales du Partido Nacional, au pouvoir.
Au début de 2016, le fondateur de Radio Taragual, de la municipalité de La Iguala, fut convoqué à un cabinet d’avocat privé à Gracias, le chef-lieu départemental de Lempira. Celui-ci s’est fait avertir que son nom, ainsi que ceux des directeurs de Radio Tenan, de la municipalité de San Marcos Caiquin et de Hijos de Puca y Los Chuñas, de San Juan de Opoa, figuraient comme opposants au gouvernement sur un registre du service d’intelligence du président Juan Hernández.
En mars 2016, à La Esperanza, Intibucá, la leader autochtone lenca reconnue mondialement et fondatrice de stations communautaires autochtones, Berta Cáceres, fut assassinée. Deux mois plus tard, le 2 mai, la veille de la Journée mondiale de la liberté d’expression, moi, Félix Molina, ai survécu à deux attaques à main armée à Tegucigalpa, alors que je faisais le suivi d’un crime dit politique impliquant les Forces armées, le parti politique au gouvernement et l’élite financière nationale.
La distribution de la télévision numérique[3]
Grâce à l’argent, l’influence patrimoniale et la négociation, les groupes médiatiques – essentiellement politiques, associés aux partis légaux et aux autres centres de pouvoirs – réussirent une répartition anticipée de la télévision numérique en 2016 au Honduras, selon l’Observatoire régional de la communication (Observatorio Regional de la Comunicación). Les nouveaux groupes de contrôle furent les suivants :
TVC (Rafael Ferrari et associés, alliés au Partido Liberal et au Partido Nacional) : 96 permis
TV Azteca-Honduras (Ricardo Salinas) : 1 fréquence nationale et 10 relais
Albavisión (Ángel González et compagnie) : 1 canal national et 46 permis
Iglesia Evangélica : 22 permis
Iglesia Católica : 18 permis
Grupo OPSA (Jorge Canahuati Larach) : 2 canaux régionaux
Grupo PUBLYNSA (l’ex-président Carlos Flores Facussé) : 2 permis régionaux
Avancées et reculs normatifs[4]
En décembre 2011, le Congrès national a adopté la Loi spéciale pour l’intervention des communications privées (Ley Especial para la Intervención de las Communicaciones Privadas), permettant à l’Unité d’intervention des communications (Unidad de Intervención de las Comunicaciones, UIC) d’avoir accès aux appels téléphoniques, plateformes Web et messagerie cellulaire, non seulement des personnes inculpées, mais de toute personne considérée « sous enquête », une catégorie créée par cette même loi et dans laquelle toute personne peut être placée. Cette loi est envahissante et viole le droit à la vie privée protégé par l’Article 16 de la Déclaration universelle des droits humains. Plus encore, elle rend d’autant plus vulnérable la sécurité des défenseur.e.s des droits humains et éventuellement des victimes de violations.
En juillet 2013, CONATEL a recanalisé le spectre radioélectrique pour libérer 160 fréquences radiophoniques FM et canaux télévisuels. Or, seulement 19 des fréquences radiophoniques et deux canaux de télévision ont été accordés à des opérateurs de services de diffusion à des fins communautaires (Radios Comunitarias); le reste a été vendu aux enchères à des fournisseurs privés qui les remirent ensuite à des églises et des politiciens liés au gouvernement à travers des processus opaques, le tout pour un montant allant jusqu’à 4 millions de Lempiras (200 000 $) chacun. En revanche, CONATEL a refusé les demandes de fréquences aux secteurs sociaux connus pour leurs postures critiques envers l’État, bien que ces demandes étaient non seulement remplies à temps, mais plus encore, étaient parmi les premières à répondre aux exigences de la Normativa selon les archives de l’AMCH. COFADEH, l’Alliance civique pour la démocratie (Alianza Cívica por la Democracia) et COMUN Noticias ne sont que quelques exemples.
Le 3 août 2013, le journal quotidien CONATEL a publié le Règlement sur les services de diffusion à des fins communautaires (Reglamento de Servicios de Difusión con fines Comunitarios) qui contient les exigences administratives relatives à la demande de fréquences radio pour les organisations sociales, populaires, paysannes, autochtones, Garifunas et de droits humains, ainsi que pour les églises, mais omis l’article 23 paragraphe E qui interdit la diffusion d’information d’intérêt public et qui autorise l’Ente Regulador à limiter le droit des radios communautaires à émettre des opinions politiques et idéologiques.
En janvier 2014, le Congrès national a adopté la Loi pour la classification des documents publics liés à la sécurité et la défense nationale (Ley para la Clasificación de Documentos Públicos relacionados con la Seguridad y Defensa Nacional) limitant la portée de la Loi sur la transparence et l’accès à l’information publique (Ley de Transparencia y Acceso a la Información Pública), ainsi que la fonction de l’Institut d’accès à l’information publique (Instituto de Acceso a la Información Pública), accordant au Conseil national de défense et de sécurité l’autorité de classifier l’information publique sous quatre catégories de confidentialité : réservée, confidentielle, secrète, et ultra secrète, avec des termes de restrictions entre 5 et 25 ans, et la possibilité d’augmenter le terme à la discrétion du Conseil national de défense et de sécurité. Cette loi viole le droit de la population au libre accès à l’information d’intérêt public; diverses sont les voix qui exigent son abrogation.
Le 7 mars 2014, dans le quotidien La Gaceta, Diario Oficial, CONATEL a publié une réforme de la Loi sur les télécommunications (Ley de Telecomunicaciones) portant sur les TIC, du décret no 325-2013. L’article 14, numéro 13 accorde un pouvoir excessif à CONATEL pour « [r]églementer, administrer et contrôler les moyens de numérotation des domaines et adresses IP publiques ou privées, ainsi que toute autre ressource utilisée pour opérer des services de télécommunications et applications diverses des TIC ». Cette réforme est mise en place à la suite d'une décision du Conseil national de sécurité et de défense « en tant qu’organe suprême permanent chargé de diriger, concevoir et superviser les politiques générales en matière de sécurité, de défense nationale et de renseignements ». C’est ainsi qu’au nom de la sécurité, l’État du Honduras viole la liberté d’expression et limite toute forme de communication à travers l’Internet, les lignes téléphoniques, ainsi que les plateformes publiques et privées. De nos jours, de la pression est exercée sur l’Université nationale et le Réseau de développement durable (Red de Desarollo Sostenible) pour qu’ils transmettent les adresses IP des utilisateurs du .hn au gouvernement.
Vérité et réconciliation
En 2012, en se penchant sur les causes du coup d’État qui a donné lieu à une crise politique et sociale encore jamais vue au Honduras, la Commission de la vérité et de la réconciliation a assigné une responsabilité importante au monopole du spectre radioélectrique pour avoir créé une cassure dans la société et a recommandé de démocratiser l’accès aux fréquences radiophoniques et télévisuelles, ainsi qu’à Internet[5].
Dans cette vague de discussion nationale, environ 40 collectifs locaux et régionaux se sont levés pour exiger aux décombres de l’État hondurien et à la communauté internationale une législation inclusive. En août 2013, une proposition administrative formulée par l’AMCH a été approuvée, ce qui a ouvert la porte aux acteurs sociaux. Actuellement, 25 stations de radio communautaires sont en activité à travers le pays et deux stations de télévisions à des fins communautaires ont été approuvées.
Un exemple de ce processus de changement horizontal peut être constaté dans le quartier de San Antonio dans le village El Taragual, à l’ouest du Honduras, une région appauvrie que des groupes du crime organisé se sont appropriée à des fins de trafic de drogues et de blanchiment d’argent.
Cette communauté autochtone lenca a une identité ancestrale liée au concept du territoire. Cette identité est menacée par la division des terres en parcelles exigée par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) afin d’augmenter les actifs du pays fortement endetté qui a été secoué par l’ouragan Mitch de 1998 et le coup d’État de 2009.
« Nous refusons la division de notre territoire en propriété, car cela nous cause des conflits de vente et d’achat avec des personnes que nous ne connaissons pas et nous nous retrouvons sans forêts, sans minéraux et sans rivières. Pour ces raisons, nous avons besoin de la radio, pour éduquer notre peuple », expliqua Emeterio Pérez, leader du quartier où est née l’idée.
En 2006, un groupe d’environ 80 à 100 hommes s’est joint à Emeterio – qui a reçu des enseignements de base de prêtres jésuites à El Progreso, dans le département de Yoro – pour travailler une journée par semaine dans des fermes de café et dans des zones de culture de grains afin de payer le total des frais de son journal au Comité de gestion de la radio communautaire. Un groupe de femmes a fait de même en vendant du pain artisanal, des nacatamales et des friandises.
Le 3 mai 2015, avec l’argent amassé durant un an et avec l’appui technique de l’AMCH, ces femmes et ces hommes ont pu mettre en ondes leur émission au 106.7 FM.
Afin de solliciter l’opération « légale » de la station auprès de l’État, la communauté a formé l’Association autochtone pour le développement intégral de El Taragual (Asociación Indígena para el Desarollo Integral de El Taragual), qui a obtenu une personnalité juridique en 2016.
La demande est toujours en attente d’une réponse formelle, mais pendant ce temps, la station opère grâce à la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui accorde aux peuples autochtones le droit de gérer leurs propres modes de communication au sein de leurs territoires selon leur cosmovision.
Deux ans après les premiers mots au microphone, les 27 femmes et hommes du Comité de gestion, incluant des jeunes, se sont allié.e.s avec des acteurs et actrices clés des municipalités voisines de Gracias, la capitale du département, et de San Rafael et La Unión, les villes les plus proches.
L’AMCH leur a donné une formation technique pour opérer la station et produire du contenu, leur permettant de former des alliances régionales et générer des ressources, ainsi qu’un appui légal pour la défense et la promotion du droit à la communication et à la libre expression, en plus d’une formation sur l’usage de techniques de base pour la sécurité personnelle et collective en cas d’urgence.
« Nous pouvons dire qu’avec la radio, nous avons pu vaincre notre peur d’être appelés des “ indiens ignorants malpropres ”. Nous avons appris à lire rapidement et à porter un regard égal à toute personne, sans accorder d’importance à son niveau d’éducation ou sa situation », explique Hermilo Pérez, opérateur-producteur de Radio Taragual.
Il est sans doute difficile pour une communauté appauvrie de maintenir en ondes une station de radio qui consomme de l’énergie électrique et téléphonique, et qui génère des coûts d’entretien, mais la détermination d’exercer le droit à la liberté d’expression sur son territoire est plus fort que toute l’adversité à laquelle fait face ce pays centraméricain géostratégique, situé entre les pays les moins sécuritaires au monde en ce qui a trait à l’exercice du droit à la liberté d’expression.
Traduction par Marie Eveline Touma
Photo : Dans cette maison rustique, construite de terre, pierre et bois, Dieu, Peuple, Voix, Radio et Vie fusionnent au service de la communauté. Photographie de Félix Molina.
NOTES 1 Giorgio Trucchi (2016). « Atentan contra la vida del periodista Félix Molina », Rel-Uita, 3 mai, en ligne : http://informes.rel-uita.org/index.php/sociedad/item/atentan-contra-la-vida-del-periodista-felix-molina. 2 Wendy Funes (2016). « Estado de Impunidad en Agresiones contra Periodistas y trabajadores/as de Medios de Comunicación en Honduras», Comité por la libertad de expresión, avril, en ligne : http://www.clibrehonduras.com/content/informe-sobre-el-estado-de-impunidad-en-agresiones-contra-periodistas-y-trabajadoresas-de. 3 Actualidad – Honduras (2016). « Honduras prevé el ingreso de nuevos canales de TV en los próximos meses », Osbervacom, 2 novembre, en ligne : http://www.observacom.org/honduras-preve-el-ingreso-de-nuevos-canales-de-tv-en-los-proximos-meses/. 4 [Cette chronologie fut reprise en partie d’un rapport conjoint présenté pour le deuxième examen périodique universel à l’État hondurien] El Comité de Familiares de Detenidos-Desaparecidos en Honduras, COFADEH, La Asociación para una Ciudadanía Participativa, ACI-PARTICIPA, Casa Alianza Honduras, Alternativas en Comunicación, ALTER-ECO (2014). « Informe conjunto presentado para el segundo examen periódico universal al Estado de Honduras », Upr-info,org, septembre, en ligne : https://www.upr-info.org/sites/default/files/document/honduras/session_22_-_mai_2015/js8_upr22_hnd_s_main.pdf. 5 [Voir Recommandations, page 47, numéros 70 à 82] Informe de la Comisión de la Verdad y la Reconciliación (2011), « Hallazgo y recomendaciones : Para que los hechos no se repitan », juillet 2011, en ligne : https://www.oas.org/es/sap/docs/DSDME/2011/CVR/Honduras%20-%20Informe%20CVR%20-%20RECOMENDACIONES.pdf.abc
NOTES 1 Giorgio Trucchi (2016). « Atentan contra la vida del periodista Félix Molina », Rel-Uita, 3 mai, en ligne : http://informes.rel-uita.org/index.php/sociedad/item/atentan-contra-la-vida-del-periodista-felix-molina. 2 Wendy Funes (2016). « Estado de Impunidad en Agresiones contra Periodistas y trabajadores/as de Medios de Comunicación en Honduras», Comité por la libertad de expresión, avril, en ligne : http://www.clibrehonduras.com/content/informe-sobre-el-estado-de-impunidad-en-agresiones-contra-periodistas-y-trabajadoresas-de. 3 Actualidad – Honduras (2016). « Honduras prevé el ingreso de nuevos canales de TV en los próximos meses », Osbervacom, 2 novembre, en ligne : http://www.observacom.org/honduras-preve-el-ingreso-de-nuevos-canales-de-tv-en-los-proximos-meses/. 4 [Cette chronologie fut reprise en partie d’un rapport conjoint présenté pour le deuxième examen périodique universel à l’État hondurien] El Comité de Familiares de Detenidos-Desaparecidos en Honduras, COFADEH, La Asociación para una Ciudadanía Participativa, ACI-PARTICIPA, Casa Alianza Honduras, Alternativas en Comunicación, ALTER-ECO (2014). « Informe conjunto presentado para el segundo examen periódico universal al Estado de Honduras », Upr-info,org, septembre, en ligne : https://www.upr-info.org/sites/default/files/document/honduras/session_22_-_mai_2015/js8_upr22_hnd_s_main.pdf. 5 [Voir Recommandations, page 47, numéros 70 à 82] Informe de la Comisión de la Verdad y la Reconciliación (2011), « Hallazgo y recomendaciones : Para que los hechos no se repitan », juillet 2011, en ligne : https://www.oas.org/es/sap/docs/DSDME/2011/CVR/Honduras%20-%20Informe%20CVR%20-%20RECOMENDACIONES.pdf.abc